En étant libéristes (parapente, delta, rigide, planeur, montgolfière) et utilisateurs d’un espace aérien contrôlé nous sommes tous tenus des respecter ces restrictions! TMA, CTR, …
Lors d’un non-respect de ces règles sur le site du Salève, la tour de contrôle de l’aéroport de Genève en est avertie, soit par des témoins, soit directement par les pilotes d’avions de ligne qui voient des voiles dans leur espace aérien réservé. Ces événements déclenchent automatiquement des procédures officielles qui aboutiront à l’OFAC (l’office fédéral de l’aviation civile) et dont les conséquences seront graves pour le vol libre. Sur le moment, les contrôleurs déroutent les vols jusqu’au moment où ils seront sûrs que la sécurité a été rétablie.. Le contrôle aérien appelle le Centre de Vol Libre de Genève pour évaluer la situation et tenter d’identifier les pilotes responsables afin de faciliter l’enquête de l’OFAC. La police genevoise et la gendarmerie française sont sollicitées pour appréhender les contrevenants.
Par la suite, la préfecture de Haute-Savoie devra décider des restrictions ou de la fermeture, pour de nombreux mois, ou définitive du site. Par le passé, le site n’a du son salut qu’à la dénonciation des trois pilotes fautifs, quelques heures avant la mise en oeuvre de l’arrêté préfectoral de fermeture qui était déjà signé!
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Extrait du compte rendu de presse du 19 octobre 2006 suite à l’incident du 22 août (déroutement des avions en approches):
» M. Philippe Renz, juriste à l’OFAC, commence par une phrase qui choque un peu: La FSVL délivre des licences, et nous on les retire… Il ne peut parler des suites qui seront données pour les trois pilotes, car c’est couvert par le secret de l’instruction. Mais comme juge, il évoque les peines encourues: 10 ans ! C’est en effet le maximum que risque un pilote qui met délibérément la vie d’autrui en danger. «
» La violation d’un espace aérien est normalement sanctionnée d’une amende de 150€ à 350€, mais certains se sont vus infliger des montants de 14’000€ pour circonstances aggravantes. «
» Lors d’incidents graves, la préfecture exige que les pilotes fautifs soient dénoncés pour que le site reste ouvert ! «
Consulter le compte rendu complet
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Sachez que lorsque nous ne respectons pas la réglementation aérienne des sites de vols nous mettons en danger la pérennité des sites mais également en danger la passion des pilotes locaux et surtout pour certains leurs activités professionnelles.
Quand nous volons sur des sites réglementés nous devons tous être responsables et respecter les restrictions de vols, adapter nos vols selon les conditions et nos capacités afin de respecter et surtout de pérenniser les sites.
En cas de doute n’hésitez pas à consulter les panneaux d’affichages aux décos ou demander à l’un des nombreux libéristes au Salève.
Vous avez également toutes les informations disponibles sur la TMA de Genève et les possibilités de transitions sur notre site de la rubrique « site de vols » -> « Réglementation aérienne et son environnement« .
En vous souhaitant de beaux vols au Salève et au plaisir de vous voir au CVLG.
Happys landings
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Qu’est-ce qu’une TMA ?
Selon l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), une TMA (Terminal Area) est une région de contrôle établie à la jonction des routes desservant un ou plusieurs aéroports. Le but de la TMA est donc, par une attribution appropriée des classes d’espace définissant le service rendu par le contrôle du trafic aérien (ATC), d’assurer la meilleure sécurité possible aux trafics IFR et VFR autour de Genève. La structure d’espace que nous mettons en place répond à notre volonté d’améliorer la sécurité aérienne tout en assurant la fluidité du trafic.
[Extrait de l’article de Skyguide -> http://www.paradelta.ch/website/wp-content/uploads/2015/09/TMA_f.pdf ]
